J’ai présenté avec ma collègue Cécile Muschotti le rapport de la Délégation aux droits des femmes sur les conditions d’accès à l’IVG en France.
C’est l’aboutissement d’un long travail d’auditions et d’échanges avec des médecins, des associations, des professionnels de l’accompagnement des femmes ou encore des responsables d’administrations pour identifier l’ensemble des difficultés rencontrées par les femmes dans leur parcours IVG et déterminer les actions à mener pour que ce droit fondamental, reconnu par la loi Veil de 1975, soit bel et bien un droit effectif accessible à l’ensemble des femmes, quelles que soient leur situation sociale et leur localisation géographique.
La suite de ce travail nous conduit à déposer une proposition de loi afin de lutter contre les multiples obstacles qui jalonnent actuellement le parcours IVG.
Le combat se poursuit et c’est avec une très grande détermination que nous avançons de manière transpartisane sur ce long chemin des droits des femmes, avec une pensée pour Simone Veil ou Gisèle Halimi, qui l’ont ouvert et nous ont quittées récemment.