En tant que Vice-Présidente de la commission des Affaires Economiques de l’Assemblée nationale, j’ai pu interroger l’ancien Ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique sous la présidence de François Hollande. Interrogés ce jour également Madame Nadine Levratto, économiste et chercheuse au CNRS ainsi que Monsieur Thomas Courbe, directeur général des entreprises au ministère de l’économie.
Cette audition portait sur deux enjeux cruciaux : la souveraineté industrielle et la sécurité économique française.
Lors de cet échange, j’ai notamment évoqué la décision du tribunal de Lyon autorisant le rachat des ateliers de l’entreprise Vencorex de Pont-de-Claix par le groupe chinois Wanhua. Un rachat comprenant également la majorité des brevets et éléments de propriété intellectuelles de l’entreprise. Autrement dit, une opération de captation de capital immatériel stratégique pour toute une filière par une entreprise étrangère.
Une transaction qui interroge le rôle de l’état et sa responsabilité lorsqu’il s’agit de protéger des actifs stratégiques et de conserver des brevets et technologies clés sous pavillon français.
J’étais présente ce lundi à Fontaine pour l’inauguration des rénovations de la résidence La Cerisaie, 45 ans presque jour pour jour après son ouverture. La rénovation lancé en mars 2024 de cet immeuble de 75 logements avait pour but de moderniser le bâti et d’améliorer sa performance énergétique.
Félicitation au maire, Frank Longo, à la directrice de l’établissement, Laeticia Mascolo, et à tout les acteurs et actrices qui ont travaillés à la rénovation de la résidence d’autonomie.
J’étais ce weekend à Fontaine pour l’inauguration de la salle d’arme, rebaptisée en hommage à la double médaillée olympique, Auriane Mallo. Un beau message pour nos jeunes sportifs et symbole de la volonté de la Ville de Fontaine de féminiser l’espace public.
Félicitation au maire, Frank Longo, à son adjoint aux sports, Fabrice Ferrand, et à toute l’équipe municipale pour cette initiative. Et tout mes vœux de réussite à cette athlète inspirante qui vise désormais les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.
La proposition de loi du sénateur Gremillet débattue en séance à l’Assemblée nationale entre le 16 et le 24 juin, portant sur la Programmation nationale et simplification normative dans le secteur économique de l’énergie, a été rejetée ce jour par les députés dans leur grande majorité. Comme l’ensemble de mon groupe, j’ai voté contre ce texte.
Alors qu’il est plus que jamais urgent de répondre aux enjeux de souveraineté énergétique et de transition écologique, la politique énergétique du gouvernement manque d’ambition, de vision claire et de planification sur le long terme.
Après une discussion autour de la Programmation Pluriannuel de l’Énergie proposée par le Premier Ministre et non soumise au vote du Parlement, cette proposition de loi a ouvert un débat malheureusement sabordé par les positions dogmatiques d’une partie de l’hémicycle. Alors que cette discussion aurait mérité un travail sérieux, apaisé et responsable, les débats se sont déroulés dans un climat conflictuel.
Le texte issu de cette discussion n’est pas à la hauteur des enjeux environnementaux, énergétique et industriels auxquels nous faisons face.
La proposition de construction de 14 nouveaux EPR de nouvelle génération, en complément du maintien du parc nucléaire actuel sans études d’impact préalable, notamment sur le prix de l’électricité, relève d’une logique de surenchère. Elle engagerait notre pays dans un programme de construction de six réacteurs dès 2026, puis de huit supplémentaires avant 2030.
Mon groupe a défendu une position responsable et équilibrée : le maintien du parc actuel et le lancement des études et de la construction de huit réacteurs d’ici 2035, avec des objectifs supplémentaires à réévaluer dans le futur. Une approche pourtant balayée d’un revers de main par le rapporteur du texte.
Mais le point le plus préoccupant reste le vote irresponsable de la droite et de l’extrême en faveur d’un moratoire sur le développement de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques. Une évolution qui rend ce texte hautement incohérent et dangereux pour la trajectoire énergétique de notre pays. Cela alors même que l’Assemblée venait d’adopter, à mon initiative, un amendement prévoyant un objectif de 200 TWh d’énergie renouvelable produites en 2030.
Un tel coup d’arrêt de l’activité dans le secteur des ENR menacerait des dizaines de milliers d’emplois en France, y compris en Isère, et compromettrait la souveraineté énergétique de notre pays. C’est aussi tourner le dos à toute perspective crédible de transition énergétique vers un modèle plus vertueux.
Opposer le nucléaire aux renouvelables est une impasse populiste et une hérésie économique. Nous devons continuer à lutter pour un modèle énergétique reposant sur la maximisation de nos capacités en énergies renouvelables, avec le maintien d’une capacité de production électronucléaire, pour avancer vers des approvisionnements diversifiés et sécurisés. Cela implique également de poursuivre le développement des filières industrielles et d’atteindre la neutralité carbone en renforçant notre souveraineté énergétique grâce à des ressources propres et localement produites.
Retrouvez les propositions et la conférence de presse du groupe des députés Socialistes et apparentés sur notre stratégie énergétique ici.
J’étais aux côtés des agents et des élus ce vendredi 20 juin lors de l’anniversaire des 90 ans du barrage du Sautet. Un bel anniversaire pour cet ouvrage, figure du patrimoine de nos vallées et outil de la transition énergétique.
Nos barrages hydroélectriques français incarnent tout autant l’histoire que l’avenir. Géants de pierre, de ciments ou de terre, ils ont bouleversé nos habitudes et enclenché, au fil de l’eau et des années, la révolution industrielle qui donnera rayonnement et identité à nos territoires. En cette année 2025 qui célèbre le centenaire de l’exposition internationale de la houille blanche, nos barrages restent plus que jamais les marqueurs d’une modernité qui a traversé le siècle.
L’hydroélectricité occupe aujourd’hui un rôle pivot dans le mix énergétique français. Cette énergie verte est une ressource propre, produite localement et parfaitement stockable et pilotable et participe également à une meilleure gestion de la ressource en eau, au travers du multi-usage de l’eau qui s’est développé au fil des années et aide à préserver les écosystèmes.
Alors que le secteur est pénalisé depuis plus d’une décennie par un contentieux avec l’Union Européenne sur les concessions hydrauliques, j’ai rendu le mois dernier un rapport d’information sur les modes de gestion des ouvrages hydroélectriques afin de proposer des voies de sortie permettant de libérer, enfin, les investissements dans l’hydroélectricité française. Retrouvez le rapport complet ici.
Merci à Vincent Rivière et Sabine Samblat pour leur invitation. Aussi, un clin d’œil particulier à Jean Paul Zuanon pour son ouvrage sur l’histoire de la construction de ce barrage.
Avec mon collègue député Philippe Bolo nous avons remis le 18 juin 2025 notre rapport de la mission d’information sur les modes de gestion des ouvrages hydroélectriques au Ministre de l’Industrie Marc Ferracci puis avons rencontré le Premier Ministre François Bayrou pour échanger sur les suites à donner sur ce sujet.
Prochaine étape, un dernier échange avec la commission européenne avant de plancher sur l’écriture de notre proposition de loi qui je l’espère permettra de solder les contentieux avec l’Europe et de libérer ainsi les investissements tant attendus sur l’hydroélectricité française.
Voir en 2025, année de l’anniversaire du centenaire de l’Exposition Internationale de la Houille Blanche, l’aboutissement de ce dossier vieux de plus de treize ans serait un symbole fort pour ce beau fleuron de l’industrie française.
Retrouvez le rapport complet ici.
Ce weekend marquait la treizième édition en Oisans du trail Le Défi des 3 Villards avec une centaine de coureurs qui ont participé à trois épreuves rejoignant Villard Notre Dame, Villard Reculas et Villard Reymond. Des passionnés venus parcourir les sentiers de nos montagnes et découvrir ou redécouvrir les magnifiques paysages du sommet de ces trois villages perchés.
Bravo à Michel Salvetti et ses nombreux bénévoles pour l’organisation de ces deux journées. Félicitations aux participants et bravo aux gagnants pour leur performance. Une mention particulière à Franck, sportif handisport de Villard de Lans et fervent adepte de cette épreuve
J’étais aux côtés de Christine Besson-Ségui, présidente des anciens, descendants et amis du maquis de l’Oisans, de la Préfète, des élus et porte drapeaux ce dimanche 15 juin au mémorial de l’Infernet à Livet et Gavet pour commémorer pour le 80ème anniversaire de la victoire contre le nazisme.
Toujours beaucoup d’émotion et de gravité dans les témoignages pour se souvenir et commémorer. Ce devoir de mémoire est d’autant plus nécessaire dans le contexte géopolitique international complexe et instable que nous connaissons actuellement.
Dans le cadre de ma présidence du Groupe d’Études à Vocation Internationale (GEVI) Taïwan de l’Assemblée nationale, j’ai conduit une délégation de cinq parlementaires à Taïwan du 6 au 13 juin 2025 pour une mission institutionnelle organisée par le Bureau Français de Taipei.
L’objectif était de renforcer les liens parlementaires et d’approfondir les coopérations franco-taïwanaises dans les domaines de la démocratie, de l’énergie, de l’innovation et de la sécurité.
Parmi les temps forts de cette visite,
La délégation a également visité la Taiwan Power Company, une base aérienne à Hsinchu, des exploitations agricoles, un centre de développement de drones, ainsi que plusieurs institutions culturelles et de recherche.
Ce déplacement a permis de tisser des liens concrets autour de valeurs partagées : État de droit, transparence démocratique, innovation technologique et coopération territoriale, énergie et égalité des droits. Plus que jamais, nous réaffirmons notre attachement à la stabilité de la région et à la pleine expression démocratique de ses acteurs, dans le respect du droit international et des choix souverains des peuples.
Un grand merci aux autorités taïwanaises pour leur accueil chaleureux et au Bureau Français de Taipei pour son accompagnement constant.
Le lundi 2 juin 2025, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité pour l’élévation d’Alfred Dreyfus au rang de général de brigade. Officier français d’origine alsacienne et de confession juive, il fut accusé en 1894 à tort de trahison au profit de l’Allemagne, dans une affaire qui révéla la persistance de l’antisémitisme au sein de l’armée et de la société française.
Grâce au soutien de sa famille, de militants de la justice et d’intellectuels comme Émile Zola, qui lança son fameux « J’accuse », Alfred Dreyfus fut réhabilité en 1906 et réintégré dans l’armée, retrouvant son honneur et sa dignité. Son parcours incarne un engagement inlassable pour la vérité et la justice, au cœur même des valeurs républicaines que nous défendons aujourd’hui.
Cette reconnaissance officielle est un symbole fort : elle réaffirme l’idéal de justice qui fait la grandeur de la France. Elle nous rappelle qu’aucune discrimination, qu’elle soit raciste, antisémite ou anti-musulmane ne doit trouver sa place dans notre République. En élevant Alfred Dreyfus au grade de général de brigade, nous rendons hommage à sa mémoire et réaffirmons notre attachement indéfectible aux principes de justice, de liberté, d’égalité et de fraternité.