J’étais présente ce weekend au Festibike du Taillefer qui marquait l’ouverture du bike Park de l’Alpe du Grand Serre. Quatre jours de fête sous le soleil pour le début de saison estivale à la montagne marqué par le Derby de la Morte où les participants ont dévalé les pentes du sommet du Serriou au stade de foot de Séchilienne.
Félicitation à FRTV Bike Park Alpe du Grand Serre, Julien Masson, son président, et à la cinquantaine de bénévoles qui ont rendu cela possible.
Le mardi 27 mai 2025, les députés se sont prononcés sur les textes de loi visant à garantir l’égal accès de tous à l’accompagnement et aux soins palliatifs ainsi que visant à créer un droit à l’aide à mourir.
J’ai eu, à cette occasion, l’honneur d’exprimer à la tribune la position de vote de mon groupe Députés Socialistes et apparentés. À titre personnel et comme des millions de proches-aidants, de personnes concernées, de parents, de soignants, d’associations et de citoyens, j’ai mûrement réfléchi mon positionnement et, avec gravité, humilité et fierté, j’ai voté en faveur de ces deux textes.
Ces deux textes ont parfois été opposés. Je refuse cette opposition. Nous devons aider à vivre ceux qui veulent continuer à lutter contre la maladie et aider à mourir celles et ceux pour qui la médecine et les soins palliatifs ne suffisent plus à apaiser leurs souffrances.
Intrinsèquement, je suis convaincue que le droit à la fin de vie digne et choisie est, sous conditions, une avancée humaniste. J’ai pu rencontrer, dans le cadre de mes fonctions, la déchéance irréversible de personnes atteintes d’affection graves et incurables. Ces expériences et témoignages de personnes malades sont autant de briques supplémentaires qui viennent consolider ma conviction.
Il est temps pour nous d’arrêter l’exil forcé de ces patients piégés dans une réelle impasse thérapeutique, il faut leur laisser la capacité de décider souverainement de leur fin de vie, et de leur assurer la dignité qui leur est dû dans les ultimes moments de leurs vies.
Non, il ne s’agit pas d’inculquer une culture de la mort, ni de permettre de se donner la mort pour un épisode dépressif. La demande de droit à mourir pourra s’appliquer aux personnes qui en feront la demande de façon libre et éclairée, et si un collège de professionnels de santé et le médecin référent valident la demande en respectant scrupuleusement les conditions suivantes auxquelles je suis très attachée :
Le texte ne dispose certainement pas un droit qui serait plus accessible que les soins palliatifs, nous avons voté en parallèle un loi renforçant le maillage des Maisons d’Accompagnement pour garantir un droit effectif au soins palliatifs sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, je veillerai à ce que le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale soit l’occasion d’accroitre durablement les moyens dédiés aux soins palliatifs. Je veillerai à ce que le nouveau droit à l’aide à mourir soit une mesure de progrès, de dernier recours, et d’humanisme.
Je participais ce vendredi 16 mai à La Mine Image, à la conférence de Jean Paul Zuanon, auteur du livre “Le barrage du Sautet, Prouesse technique, Aventure humaine” que j’ai eu l’honneur de préfacer.
En cette année qui célèbre le centenaire de l’exposition internationale de la houille blanche je salue son gros travail de recherche et d’analyse pour nous partager avec passion cette histoire qui a façonné nos paysages et conduit l’activité des hommes et surtout de le féliciter pour la qualité de son ouvrage.
A la fois figure du patrimoine de nos vallées et outil de la transition énergétique, nos barrages incarnent tout autant l’histoire que l’avenir.
Je participais à l’inauguration, vendredi 16 mai, de la mairie de Mayres Savel : L’occasion de saluer la pugnacité du maire Jean Michel Brugnera et de son conseil pour mener à terme ce projet, important pour la commune, de rendre accessible ce lieu commun à tous les habitants où s’exercice la démocratie locale.
Ce mardi 13 mai 2025, avec mon collègue Philippe Bolo, nous avons remis devant la commission des affaires économiques de l’assemblée nationale le rapport de notre mission d’information parlementaire transpartisane sur les modes de gestion et d’exploitation des installations hydroélectriques.
Ce travail transpartisan est le fruit de 7 mois d’auditions et de rencontres avec l’ensemble des acteurs du secteur, en France et en Europe et de visites de terrain : EDF, CNR, SHEM nous avons cherché à obtenir la vision la plus complète de la situation dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif central.
Cette mission a été menée avec l’objectif de trouver une voie de sortie des contentieux européens qui pèsent sur la France depuis de nombreuses années et proposer des solutions concrètes pour garantir une hydroélectricité française, souveraine et performante.
Parmi elles, nous privilégions aujourd’hui l’exemption de l’hydroélectricité de la Directive européenne concessions 2014 dans le cadre de son éventuelle révision. Mais nous proposons également une solution de repli si cette piste n’aboutissait malheureusement pas : un changement vers un régime d’autorisation, aujourd’hui en vigueur pour les petites installations et fréquent dans les pays européens.
Il nous reste désormais à poursuivre ces discussions avec la commission européenne, les opérateurs et leurs agents et le gouvernement pour construire une proposition de loi que l’on souhaite présenter rapidement. L’hydroélectricité mérite un avenir clair, stabilisé, durable et ambitieux.
Retrouvez le rapport complet ici.
Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitulait, mettant fin à la seconde Guerre mondiale en Europe.
Partout en France , les maires ont rendu hommage aux 60 millions de victimes civiles et militaires de cette guerre atroce, qui a été le théâtre de l’horreur des camps de concentration, de la Shoah ou encore de l’utilisation de l’arme nucléaire.
Je me suis jointe à eux cette année à Varces-Allières-et-Risset, à Saint-Paul-de-Varces et à Gresse-en-Vercors.
A l’heure où le monde traverse de nombreuses crises qui font ressurgir les démons du passé, il est plus que nécessaire de se rappeler dans quels abîmes mènent toutes les formes de fascisme, de racisme et de discriminations
J’étais présente ce jeudi à la Foire du 1er Mai à Mens, une édition réussite qui a su attirer du monde sous un grand soleil. L’occasion pour moi de rendre visite avec les élus locaux aux stands du Football Club Sud Isère et des Sapeurs Pompiers de Mens. Un grand bravo aux organisateurs et aux nombreux exposants.
Cette semaine à l’Assemblée nationale, les discussion aux sein de la commission des affaires économiques furent l’occasion de valider les nominations de Monsieur François Jacq à la présidence du CNES ainsi que Monsieur Bernard Fontana à la présidence d’EDF.
Cette semaine marque une étape de plus sur le long chemin de la protection de nos ouvrages hydroélectriques de la mise en concurrence pour permettre le développement de cette filière d’excellence si utile à l’équilibre du système électrique :
Je suis heureuse d’avoir fait adopter à l’unanimité par la Commission des Affaires Européennes de l’Assemblée nationale, la proposition de résolution européenne visant à exclure l’hydroélectricité de la directive européenne 2014 lors de sa prochaine révision.
Nous avons remis dans la foulée notre rapport à Stéphane Séjourné, commissaire européen en charge de la prospérité et de la stratégie industrielle venu en audition, pour lui demander son plein soutien.
La remise de notre rapport sur les solutions alternatives à la mise en concurrence devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale est prévue le 13 mai prochain.
Ce lundi 28 avril, j’intervenais au nom du du Groupe Socialiste à la tribune de l’Assemblée nationale dans le cadre de la déclaration du gouvernement sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie.
Alors que nous attendons depuis deux ans une loi de programmation Energie-Climat, alors qu’une voie de sortie autour d’une loi transpartisane existait, le gouvernement a fait le choix de contourner le parlement avec un débat sans vote sur cette thématique essentielle. Je regrette, tout comme mon groupe, ce rendez-vous démocratique manqué de la part du gouvernement.
L’urgence climatique à laquelle nous faisons face nous donne la responsabilité de fixer une assise politique ambitieuse , un cap clair, une vision de long terme à la hauteur des enjeux.
Selon le Haut Conseil pour le Climat, les réductions de consommation d’énergies fossiles prévues sont trop lentes, le rythme de développement des renouvelables insuffisant par rapport aux objectifs européens. Pour se donner toutes les chances, nous ne devons pas opposer renouvelables et nucléaire alors même que ces énergies sont complémentaires pour une décarbonation pragmatique et efficace du système énergétique.
Autre point d’alerte, la trajectoire fixée pour le développement du photovoltaïque. Alors que la version précédente, soumise à consultation, laissait espérer un équilibre raisonnable, le nouveau texte opère un basculement net que nous ne pouvons que regretter en faveur des parcs solaires au sol, au détriment des installations sur bâti qui présentent de nombreux avantages : sur le plan environnemental, sur la meilleure acceptabilité sociale, sur la création d’emplois localisés ; et surtout, une accessibilité accrue pour les particuliers et collectivités, qui peuvent ainsi être acteurs de la transition.
Dans un contexte de rigueur budgétaire, nous voyons malheureusement les dispositifs d’accompagnement s’effriter. La rénovation énergétique des bâtiments, qui devrait être une priorité nationale, est freinée. Le plan vélo, qui devait incarner une nouvelle ambition en matière de mobilité, est lui aussi revu à la baisse, enfin, les dernières annonces ne sont pas pour nous rassurer.
Il y a également beaucoup à dire sur l’absence d’éléments solides sur le financement des investissements envisagés estimés à plusieurs centaines de milliards d’euros sur 10 ans. Il n’y aura pas de transition sans justice sociale, donc sans accompagnement des plus fragiles qui sont les premiers à souffrir des conséquences du changement climatique.
La proposition du gouvernement peut être vue comme un progrès nécessaire pour donner un peu de visibilité aux acteurs qui attendent depuis trop longtemps, mais trop faible par son manque de réalisme sur les énergies renouvelables, son pari nucléaire restant à financer, et le manque de solutions concrètes pour assurer une transition juste et rapide.