Ravie d’avoir été conviée par la présidente Laurence Borie-Bancel à l’inauguration de la centrale hydroélectrique de la Sarenne en Oisans entre l’Alpe d’Huez et Bourg d’Oisans en passant par la Garde dans une vallée industrielle dont l’histoire et la richesse sont liées à celle de l’énergie et de la houille blanche en particulier.
Ici la CNR (Compagnie Nationale du Rhône) vient conforter la production d’hydroélectricité, première des énergies renouvelables, une énergie propre qui contribue à notre indépendance énergétique et qui a une place centrale dans la transition énergétique qu’il nous faut accélérer et majeure dans l’équilibre du mix énergétique de notre pays.
Trois ans et demi de travaux d’envergure avec le creusement d’un tunnel de 2,3 km de long à travers la montagne avec 735 mètres de chute et 11 mégawatts de production qui peut alimenter bien au delà de la population de l’Oisans, tout cela dans un souci de ne négliger aucun aspect ni aucun usage de l’eau. Une démonstration de l’excellence de la filière hydroélectrique éminemment stratégique et indiscutablement force d’avenir. Secteur stratégique qui dépasse le cadre de la production d’énergie et recouvre de multiples enjeux compatibles avec le respect de la nature et de la biodiversité.
En tant que Présidente de la CLÉ Drac Romanche qui suit ce projet depuis son examen dans nos instances pour rendre un avis demandé pour le préfet, je voudrais saluer et remercier l’ensemble des acteurs qui ont rendu cela possible : la CNR à travers sa présidente et ses salariés, les élus locaux qui ont accompagné le projet pendant de longues années, les entreprises qui ont exécuté ces travaux complexes et les services de l’état.
C’est aussi l’occasion de rappeler l’importance de la sortie urgence de la PPE3 ou mieux encore une loi de programmation de l’énergie et du climat tant attendue pour fixer un cap et des objectifs aux acteurs qui ont besoin de visibilité sur le long terme pour investir.
Je suis très honorée de la confiance qui m’a été faite jeudi 4 août 2025 lors de mon élection à la présidence de la commission permanente du Conseil National de la Montagne (CNM). Je veux très sincèrement remercier ses membres qui m’ont confié cette mission qui m’oblige et me donne une responsabilité forte :
Celle d’animer dans un esprit d’ouverture et d’engagement cette instance essentielle à l’avenir de nos massifs. Dans cette époque parfois brutale et dans un contexte politique qui laisse parfois plus de place à la confrontation qu’à la recherche du compromis, nous devons tout faire pour trouver le chemin de l’intérêt général. Cela passera nécessairement par l’écoute de tous les acteurs, économiques, institutionnels, agricoles, citoyens. Plus que jamais l’esprit de cordée des acteurs de la montagne doit nous conduire à avancer ensemble en tenant compte du rythme de chacun.
Nous sommes à la croisée des chemins et face au changement climatique, dont la montagne est la sentinelle et la première victime, nous avons la responsabilité d’agir et de porter des objectifs ambitieux pour le développement, l’aménagement et la protection de nos territoires. Tout cela est certainement difficile mais nous devons défendre, avec obstination, un modèle d’équilibre vertueux et respectueux qui s’appuie sur une montagne à vivre, riche de ses services publics, du dynamisme d’un monde économique diversifié et d’agriculteurs respectés.
C’est avec avec humilité et responsabilité, que je commence ce mandat en comptant sur la mobilisation de toutes et tous au-delà de nos différences de massifs, d’activités ou de convictions politiques pour faire entendre une voix à la fois singulière et multiple qui est une chance pour notre pays.
J’étais présente ce vendredi 29 août à la célébration à Gavet marquant la fin des travaux de renaturation de la moyenne Romanche avec la déconstruction des anciennes centrales, après cinq ans de travaux qui donnent désormais un nouveau visage à la vallée de la Romanche.
L’histoire des hommes suit toujours le cours des rivières. C’est au bord de l’eau que tout prend vie et que tout s’accélère. C’est là que la nature offre toutes ses ressources et son énergie : de l’habitat rupestre aux révolutions industrielles, de l’agriculture au développement du commerce, il n’est pas une étape de la vie des Hommes qui ne soit lancée et amplifiée par la force de l’eau vive.
Sur ce cours d’eau, EDF nous montre ici depuis près de 15 ans toutes les dimensions et la force d’un projet d’avenir. Bien sûr le projet Romanche que nous avons inauguré il y a maintenant 5 ans, c’est d’abord l’énergie. Une énergie propre qui contribue à l’indépendance énergétique et qui prend une part très importante dans l’équilibre de notre mix énergétique avec ses 40% de production supplémentaire.
Le projet Romanche c’est aussi la vie économique d’une vallée industrielle dont l’histoire et la richesse sont liées à celle de l’énergie et de la houille blanche en particulier.
C’est aussi un projet d’aménagement de notre territoire qui permet la reconversion des sites, l’amélioration du cadre de vie pour les habitants qui valorise le patrimoine de manière vertueuse.
C’est également pour cela, que nous sommes présents aujourd’hui, un projet dont la dimension environnementale est essentielle ne négligeant aucun aspect ni aucun usage de l’eau. Cinq barrages démantelés sur dix kilomètres pour restaurer la continuité biologique de la Romanche et quatre hectares rendus à la nature, aux espaces végétales et à la Romanche. Sans oublié un espace aménagé aux Claveaux pour sécuriser la Salinière tout en permettant les passages de poissons.
C’est un tour de Force qui montre l’excellence de la filière hydro et sa pertinence dans une époque qui pense et agit pour demain. Plus que jamais, l’hydroélectricité est un projet d’avenir!
Tout cela prend tu temps et de l’énergie, c’est le cas de le dire. Félicitations à tout ceux qui s’engagent pour que cette vision devienne une réalité, à EDF et ses agents et l’unité de production évidemment pour ce travail de concertation et de réalisation techniques, mais aussi à l’agence de l’eau et à l’Etat pour leur mobilisation financière.
Je suis heureuse aujourd’hui, à travers ces projets exemplaires de pouvoir montrer à quel point le rôle d’acteur public de l’hydroélectricité peut être vertueux, montrer que l’hydroélectricité est une filière d’excellence éminemment stratégique pour la souveraineté de notre pays. De la « houille blanche », qui a poussé hier l’essor industriel dans nos vallées, aux énergies renouvelables qui permettront demain la transition énergétique et environnementale, l’hydroélectricité est indiscutablement une force d’avenir, un secteur stratégique qui dépasse le cadre de la production d’énergie et recouvre de multiples enjeux compatible avec le respect de la nature et de la biodiversité.
Douze ans après mon premier rapport parlementaire sur les solutions alternatives à la mise en concurrence des barrages français demandée par la commission européenne, une nouvelle étape est franchie, laissant entrevoir la lumière au bout du tunnel !
Depuis quinze ans l’hydroélectricité française était enfermée dans l’impasse de deux contentieux européens qui ne permettaient plus d’investissement pour développer cette énergie renouvelable et pilotable, si précieuse à notre souveraineté énergétique, à l’équilibre du système électrique et à l’atteinte de nos objectifs de transition énergétique.
Un accord de principe vient d’être trouvé entre le Gouvernement français et la Commission européenne pour sortir de ces deux contentieux après un long travail de négociations et de discussions que nous avons conduit auprès de la commission européenne avec mon collègue Philippe Bolo en parallèle du gouvernement et des services de l’Etat.
C’est aujourd’hui l’aboutissement de ce travail collectif conduit sur les bases de notre dernier rapport parlementaire avec la commission européenne, le premier ministre François Bayrou, le ministre Marc Ferracci et leurs conseillers.
Avec mon collègue Philippe Bolo et les membres de la mission d’information nous travaillons et déposerons prochainement une proposition de loi pour rendre définitif cet accord de principe et serons particulièrement vigilants à ce que le dispositif garantisse :
Merci à tous celles et ceux qui ont permis cet accord, aux syndicats de l’énergie, aux opérateurs, à toutes les personnes auditionnées qui nous ont apporté leur expertise dans notre mission information.
J’étais ce samedi 30 août aux cotés de Jean-Luc Corbet, Maire de Varce-Allières-et-Risset, lors de l’inauguration de la nouvelle aire de glisse Sophie Rodriguez, nommée après la championne iséroise de snow board. Un magnifique équipement où les jeunes et moins jeunes partageront leur passion de la glisse et leurs expériences en amateur ou sport de haut niveau.
J’étais ce dimanche 3 août matin au mémorial situé à 2700 m d’altitude à l’Alpe d’Huez pour la cérémonie d’hommage au maquis de l’Oisans en présence de la présidente de l’Association nationale des anciens, descendants et amis du maquis de l’Oisans.
Je me suis rendue au Café-Musée Chasal Lento de Mont de Lans pour assister au vernissage de l’exposition de photographies de la construction du barrage du Chambon. Vernissage lors duquel prenait place une conférence de Lionel Albertin de l’association Freneytique qui a conté au public cette aventure humaine retracée dans son livre « Chambon, dans l’ombre d’un géant ».
Dans le cadre du centenaire de l’exposition internationale de la houille blanche, des ateliers, visites, expositions, conférences, light painting avec Jadikan jalonnent l’été 2025 sur l’histoire de l’hydroélectrique produite grâce à la force de l’eau.
L’occasion de rappeler que l’hydroélectricité est une filière d’excellence éminemment stratégique pour la souveraineté de notre pays. De la Houille Blanche, qui a impulsé hier l’essor industriel dans nos vallées, aux énergies renouvelable qui assureront demain la transition énergétique et environnementale, l’hydroélectricité est indiscutablement une force d’avenir.
Bravo à la commission culture des Deux Alpes et à l’ensemble des acteurs mobilisés pour permettre cette belle mise en valeur de ce patrimoine.
À l’invitation du Maire de Vaujany, Yves Genevois, j’ai eu le plaisir d’assister à l’ouverture du Vaujany Festival : Village des Arts à la montagne sur le site du Théâtre de verdure de l’Espace nature et loisirs du Collet marquant le début d’une semaine de spectacles, d’activités et de découvertes dans ce magnifique écrin à 1400m d’altitude.
Un grand merci aux élus, à l’office du tourisme de Vaujany pour l’organisation de cette semaine dédiée à l’art sous toutes ses formes pour le plaisir de tous.
J’étais présente ce weekend pour une Fête du Bleu du Vercors Sassenage très réussie à Méaudre malgré l’absence des animaux pour les protéger de l’épidémie de dermatose. Une fête sous le signe de la solidarité pour les éleveurs dont les troupeaux sont affectés dans les départements voisins.
Une fête vitrine des savoirs faire et des produits locaux du territoire Vercors où l’on récompense les éleveurs à travers les concours de prairies fleuries et de fauche.
Merci aux organisateurs élus, représentants agricoles, éleveurs, à la Coopérative Vercors lait, la station d’élevage qui fêtait ses 150 ans, à la Chambre d’Agriculture de l’Isère, aux Jeunes Agriculteurs Isère, au Parc naturel régional du Vercors pour l’organisation de ce beau moment de mise en valeur de notre agriculture de montagne.
J’assistais ce samedi 26 juillet aux jeux intervillages à Pierre Chatel où se sont « affrontés » toute la journée dans la bonne humeur les équipes de Pierre-Châtel, Saint-Théoffrey, Villard-Saint-Christophe et de La Motte-d’Aveillans.
Bravo à toutes les équipes et à celle de La Motte-d’Aveillans qui remporte la meilleure place cette année. Merci aux organisateurs, à l’Entente Sportive Pierre-Châtel, la Confrérie du Murçon Matheysin qui ont contribué à la réussite de cette journée.