J’étais aux côtés des agents et des élus ce vendredi 20 juin lors de l’anniversaire des 90 ans du barrage du Sautet. Un bel anniversaire pour cet ouvrage, figure du patrimoine de nos vallées et outil de la transition énergétique.
Nos barrages hydroélectriques français incarnent tout autant l’histoire que l’avenir. Géants de pierre, de ciments ou de terre, ils ont bouleversé nos habitudes et enclenché, au fil de l’eau et des années, la révolution industrielle qui donnera rayonnement et identité à nos territoires. En cette année 2025 qui célèbre le centenaire de l’exposition internationale de la houille blanche, nos barrages restent plus que jamais les marqueurs d’une modernité qui a traversé le siècle.
L’hydroélectricité occupe aujourd’hui un rôle pivot dans le mix énergétique français. Cette énergie verte est une ressource propre, produite localement et parfaitement stockable et pilotable et participe également à une meilleure gestion de la ressource en eau, au travers du multi-usage de l’eau qui s’est développé au fil des années et aide à préserver les écosystèmes.
Alors que le secteur est pénalisé depuis plus d’une décennie par un contentieux avec l’Union Européenne sur les concessions hydrauliques, j’ai rendu le mois dernier un rapport d’information sur les modes de gestion des ouvrages hydroélectriques afin de proposer des voies de sortie permettant de libérer, enfin, les investissements dans l’hydroélectricité française. Retrouvez le rapport complet ici.
Merci à Vincent Rivière et Sabine Samblat pour leur invitation. Aussi, un clin d’œil particulier à Jean Paul Zuanon pour son ouvrage sur l’histoire de la construction de ce barrage.
Avec mon collègue député Philippe Bolo nous avons remis le 18 juin 2025 notre rapport de la mission d’information sur les modes de gestion des ouvrages hydroélectriques au Ministre de l’Industrie Marc Ferracci puis avons rencontré le Premier Ministre François Bayrou pour échanger sur les suites à donner sur ce sujet.
Prochaine étape, un dernier échange avec la commission européenne avant de plancher sur l’écriture de notre proposition de loi qui je l’espère permettra de solder les contentieux avec l’Europe et de libérer ainsi les investissements tant attendus sur l’hydroélectricité française.
Voir en 2025, année de l’anniversaire du centenaire de l’Exposition Internationale de la Houille Blanche, l’aboutissement de ce dossier vieux de plus de treize ans serait un symbole fort pour ce beau fleuron de l’industrie française.
Retrouvez le rapport complet ici.
Ce weekend marquait la treizième édition en Oisans du trail Le Défi des 3 Villards avec une centaine de coureurs qui ont participé à trois épreuves rejoignant Villard Notre Dame, Villard Reculas et Villard Reymond. Des passionnés venus parcourir les sentiers de nos montagnes et découvrir ou redécouvrir les magnifiques paysages du sommet de ces trois villages perchés.
Bravo à Michel Salvetti et ses nombreux bénévoles pour l’organisation de ces deux journées. Félicitations aux participants et bravo aux gagnants pour leur performance. Une mention particulière à Franck, sportif handisport de Villard de Lans et fervent adepte de cette épreuve
J’étais aux côtés de Christine Besson-Ségui, présidente des anciens, descendants et amis du maquis de l’Oisans, de la Préfète, des élus et porte drapeaux ce dimanche 15 juin au mémorial de l’Infernet à Livet et Gavet pour commémorer pour le 80ème anniversaire de la victoire contre le nazisme.
Toujours beaucoup d’émotion et de gravité dans les témoignages pour se souvenir et commémorer. Ce devoir de mémoire est d’autant plus nécessaire dans le contexte géopolitique international complexe et instable que nous connaissons actuellement.
Dans le cadre de ma présidence du Groupe d’Études à Vocation Internationale (GEVI) Taïwan de l’Assemblée nationale, j’ai conduit une délégation de cinq parlementaires à Taïwan du 6 au 13 juin 2025 pour une mission institutionnelle organisée par le Bureau Français de Taipei.
L’objectif était de renforcer les liens parlementaires et d’approfondir les coopérations franco-taïwanaises dans les domaines de la démocratie, de l’énergie, de l’innovation et de la sécurité.
Parmi les temps forts de cette visite,
La délégation a également visité la Taiwan Power Company, une base aérienne à Hsinchu, des exploitations agricoles, un centre de développement de drones, ainsi que plusieurs institutions culturelles et de recherche.
Ce déplacement a permis de tisser des liens concrets autour de valeurs partagées : État de droit, transparence démocratique, innovation technologique et coopération territoriale, énergie et égalité des droits. Plus que jamais, nous réaffirmons notre attachement à la stabilité de la région et à la pleine expression démocratique de ses acteurs, dans le respect du droit international et des choix souverains des peuples.
Un grand merci aux autorités taïwanaises pour leur accueil chaleureux et au Bureau Français de Taipei pour le son accompagnement constant.
Le lundi 2 juin 2025, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité pour l’élévation d’Alfred Dreyfus au rang de général de brigade. Officier français d’origine alsacienne et de confession juive, il fut accusé en 1894 à tort de trahison au profit de l’Allemagne, dans une affaire qui révéla la persistance de l’antisémitisme au sein de l’armée et de la société française.
Grâce au soutien de sa famille, de militants de la justice et d’intellectuels comme Émile Zola, qui lança son fameux « J’accuse », Alfred Dreyfus fut réhabilité en 1906 et réintégré dans l’armée, retrouvant son honneur et sa dignité. Son parcours incarne un engagement inlassable pour la vérité et la justice, au cœur même des valeurs républicaines que nous défendons aujourd’hui.
Cette reconnaissance officielle est un symbole fort : elle réaffirme l’idéal de justice qui fait la grandeur de la France. Elle nous rappelle qu’aucune discrimination, qu’elle soit raciste, antisémite ou anti-musulmane ne doit trouver sa place dans notre République. En élevant Alfred Dreyfus au grade de général de brigade, nous rendons hommage à sa mémoire et réaffirmons notre attachement indéfectible aux principes de justice, de liberté, d’égalité et de fraternité.
J’étais présente ce weekend au Festibike du Taillefer qui marquait l’ouverture du bike Park de l’Alpe du Grand Serre. Quatre jours de fête sous le soleil pour le début de saison estivale à la montagne marqué par le Derby de la Morte où les participants ont dévalé les pentes du sommet du Serriou au stade de foot de Séchilienne.
Félicitation à FRTV Bike Park Alpe du Grand Serre, Julien Masson, son président, et à la cinquantaine de bénévoles qui ont rendu cela possible.
Le mardi 27 mai 2025, les députés se sont prononcés sur les textes de loi visant à garantir l’égal accès de tous à l’accompagnement et aux soins palliatifs ainsi que visant à créer un droit à l’aide à mourir.
J’ai eu, à cette occasion, l’honneur d’exprimer à la tribune la position de vote de mon groupe Députés Socialistes et apparentés. À titre personnel et comme des millions de proches-aidants, de personnes concernées, de parents, de soignants, d’associations et de citoyens, j’ai mûrement réfléchi mon positionnement et, avec gravité, humilité et fierté, j’ai voté en faveur de ces deux textes.
Ces deux textes ont parfois été opposés. Je refuse cette opposition. Nous devons aider à vivre ceux qui veulent continuer à lutter contre la maladie et aider à mourir celles et ceux pour qui la médecine et les soins palliatifs ne suffisent plus à apaiser leurs souffrances.
Intrinsèquement, je suis convaincue que le droit à la fin de vie digne et choisie est, sous conditions, une avancée humaniste. J’ai pu rencontrer, dans le cadre de mes fonctions, la déchéance irréversible de personnes atteintes d’affection graves et incurables. Ces expériences et témoignages de personnes malades sont autant de briques supplémentaires qui viennent consolider ma conviction.
Il est temps pour nous d’arrêter l’exil forcé de ces patients piégés dans une réelle impasse thérapeutique, il faut leur laisser la capacité de décider souverainement de leur fin de vie, et de leur assurer la dignité qui leur est dû dans les ultimes moments de leurs vies.
Non, il ne s’agit pas d’inculquer une culture de la mort, ni de permettre de se donner la mort pour un épisode dépressif. La demande de droit à mourir pourra s’appliquer aux personnes qui en feront la demande de façon libre et éclairée, et si un collège de professionnels de santé et le médecin référent valident la demande en respectant scrupuleusement les conditions suivantes auxquelles je suis très attachée :
Le texte ne dispose certainement pas un droit qui serait plus accessible que les soins palliatifs, nous avons voté en parallèle un loi renforçant le maillage des Maisons d’Accompagnement pour garantir un droit effectif au soins palliatifs sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, je veillerai à ce que le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale soit l’occasion d’accroitre durablement les moyens dédiés aux soins palliatifs. Je veillerai à ce que le nouveau droit à l’aide à mourir soit une mesure de progrès, de dernier recours, et d’humanisme.
Je participais ce vendredi 16 mai à La Mine Image, à la conférence de Jean Paul Zuanon, auteur du livre “Le barrage du Sautet, Prouesse technique, Aventure humaine” que j’ai eu l’honneur de préfacer.
En cette année qui célèbre le centenaire de l’exposition internationale de la houille blanche je salue son gros travail de recherche et d’analyse pour nous partager avec passion cette histoire qui a façonné nos paysages et conduit l’activité des hommes et surtout de le féliciter pour la qualité de son ouvrage.
A la fois figure du patrimoine de nos vallées et outil de la transition énergétique, nos barrages incarnent tout autant l’histoire que l’avenir.
Je participais à l’inauguration, vendredi 16 mai, de la mairie de Mayres Savel : L’occasion de saluer la pugnacité du maire Jean Michel Brugnera et de son conseil pour mener à terme ce projet, important pour la commune, de rendre accessible ce lieu commun à tous les habitants où s’exercice la démocratie locale.