460 emplois sont directement menacées à Pont-de-Claix par le redressement judiciaire de l’entreprise Vencorex. Les conséquences d’une fermeture du site seraient dramatiques pour l’ensemble des plateformes chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie et leurs sous-traitants.
Le 10 septembre dernier, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire à la demande de son actionnaire thaïlandais qui veut s’en débarrasser, dans un contexte de prix de l’énergie toujours très élevés et de forte concurrence avec la Chine. La seule offre de reprise proposée ne reprendrait que 25 salariés.
Face à l’urgence et à la gravité de la situation, la mobilisation des salariés est totale. Une grève illimitée est aujourd’hui en cours. Les élus locaux sont également très engagés, au-delà des sensibilités, pour sauver les emplois. Je suis intervenue à plusieurs reprises auprès du Gouvernement pour que l’Etat prenne conscience du drame qui se joue, pour tout un territoire et pour l’ensemble de l’industrie chimique française.
Le 8 novembre, le tribunal de commerce de Lyon a accepté de prolonger la période d’observation de la société Vencorex jusqu’au 6 mars prochain. Cette décision laisse plus de temps pour trouver un repreneur et établir une stratégie solide de soutien à ce secteur. Le Gouvernement doit s’engager dans ce sauvetage. Il en va de l’avenir de tout un territoire et de ses habitants.
J’ai pu rencontré, ce mercredi 6 novembre, les membres du collectif des infirmières et infirmiers libéraux en colère lors au cours d’un échange organisé à l’initiative de mon collègue Stéphane Viry.
Manque de reconnaissance, Evolutions du statut notamment sur les pratiques avancées, Revalorisation salariale : C’était l’occasion d’aborder les enjeux et difficultés de la profession.
Le collectif nous a également alertés sur l’urgence à agir : des déserts médicaux sans médecin ne doivent pas devenir des secteurs sans infirmiers.
Au vu des enjeux de la profession, un soutien sans faille et transpartisan est nécessaire pour celles et ceux qui se relaient 7 jours sur 7 toute l’année auprès des patients, par leur travail et leur engagement et assurent ainsi la continuité des soins dans tous les territoires.
L’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi du gouvernement sur le budget et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2025.
Le parlement a 70 jours pour se prononcer sur le budget sous peine de le voir adopté par voie d’ordonnance. La situation politique actuelle et l’absence de majorité pour le gouvernement rend l’exercice budgétaire encore plus difficile que les années précédentes, ce qui laisse peu d’espoir d’éviter l’article 49-3 et l’engagement de la responsabilité du gouvernement.
Malgré quelques victoires de la gauche, comme l’élargissement de la taxe sur les hauts revenus et la taxation des plus gros patrimoines, les débats s’enlisent. Le gouvernement a d’ailleurs été défait sur plusieurs sujets qui me tiennent à cœur tel que la taxation de l’électricité qui aurait touché indistinctement l’ensemble des français ou encore l’introduction, en catimini, d’une nouvelle réforme du calcul du prix de la production de l’énergie.
Au nom du groupe socialiste, je défendrai nos propositions d’amendements s’agissant de la mission écologie et énergie, pour notamment un meilleur calibrage du chèque énergie qui doit pouvoir bénéficier aux français les plus démunis.
Je défendrai aussi l’augmentation des crédits en faveur de l’égalité femme homme pour renforcer le numéro d’urgence et prévoir des places d’hébergement supplémentaires. En matière de soutien aux collectivités territoriales, nous demandons l’annulation de la ponction de 3 milliards d’euros prévue par le gouvernement sur les départements, régions et collectivités du bloc communal.
A titre personnel, je défendrai un amendement visant à la création d’un fonds de transition écologique à destination des stations de moyenne montagne afin de poursuivre, dans la lignée du plan Avenir Montagne, la diversification de l’activité touristique et économique de nos territoires.
Pas de faux espoirs, malgré l’adoption de plusieurs de nos amendements par l’Assemblée nationale, l’activation de l’article 49-3 permettra au gouvernement de ne garder que les amendements qu’il souhaite.
Tout porte donc à croire que le budget adopté sera un budget austéritaire, dénué de toute mesures permettant la justice fiscale et sociale. Un budget qui ne nous permettra pas de poursuivre la transition écologique et énergétique face au mur climatique qui se trouve devant nous.
Après une forte mobilisation cet hiver avec une visite du Préfet et du Sous-Préfet de l’Isère autour du projet de diversification de la station en mars, le combat pour le sauvetage de l’Alpe-du-Grand-Serre s’est poursuivit.
La dissolution et le changement de Gouvernement nous a fait perdre du temps mais dès sa nomination, j’ai réengagé les démarches pour sensibiliser les nouveaux ministres. L’Etat, le Département et la Région continuent à soutenir le projet.
Après un premier vote du conseil communautaire annonçant une fermeture et un élan de solidarité massif de tout un territoire et du monde de la montagne, les élus de la Matheysine ont finalement voté le 22 octobre dernier pour permettre le sauvetage de cet outil d’attractivité économique majeur du territoire. La station sera donc ouverte cette saison et gérée par la SATA. C’est un grand soulagement pour l’ensemble des acteurs socio-économiques du territoire.
Rendez-vous sur les pistes pour faire vivre notre station et dans un an pour juger de la viabilité du projet. La mobilisation se poursuit pour sauver durablement l’Alpe-du-Grand-Serre et sa diversification.
J’étais, ce week-end, aux côtés des bénévoles de la Cuisine Solidaire pour l’inauguration de l’Atelier de Villard de Lans construite à partir de deux containers maritimes et équipés en cuisine professionnelle et habillés en bois.
Félicitation au président Georges Grau , à toute son équipe et à tous les bénévoles pour cette très belle réalisation ainsi qu’aux différents partenaires financiers venus en soutien à ce projet de solidarité.
Une soixantaine de bénévoles permettent la collecte alimentaire quotidienne, la préparation des repas et la distribution aux plus de 200 bénéficiaires du plateau pour lutter contre la précarité alimentaire.
En tant que membre de la délégation française de l’Union interparlementaire mondiale, je me suis rendue cette semaine à Genève pour participer à une série de conférences sur le thème de l’intelligence artificielle. J’ai aussi pris part à des rencontres entre parlementaires nationaux pour évoquer l’actualité internationale dans un contexte diplomatique extrêmement tendu.
L’Union interparlementaire est la plus ancienne organisation internationale à ce jour, fondée en 1889, elle rassemble les parlements nationaux de 183 pays et promeut la démocratie, la paix et la coopération entre les peuples.
Durant quatre jours, nous avons tenu session pour élaborer une résolution en faveur de la régulation de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies et veiller à ce que les bénéfices produits par ces nouvelles technologies profitent à l’humanité et à la préservation de l’environnement.
Je suis très attachée à ces rencontres essentielles pour renforcer le dialogue entre les parlementaires de tous pays autour des valeurs de la démocratie et des droits des femmes.
J’étais ce mercredi 16 octobre présente au centenaire de la Fédération Française de Ski. L’occasion d’une belle rétrospective de l’histoire du ski ces 100 dernières années, de sa naissance à aujourd’hui, avec le film « il était une foi(s) le ski » de Gilles Chappaz en présence de nos nombreux champions qui ont fait et font la gloire du ski français et nous rendent si fiers.
J’étais présente au Congrès de l’Association des Maires de l’Isère à Crolles ce week-end, l’occasion pour moi d’échanger avec les partenaires des collectivités et les élus isérois ainsi que tous les services de de l’état.
Ateliers, informations, conseils pour le millier d’élus isérois qui parcouraient les allées, ce congrès représente des moments d’échanges au combien pertinents.
J’étais présente ce mardi lors de ces neuvièmes rencontres Business Hydro prenant place à Grenoble. L’occasion pour moi d’ouvrir ces journées avec une présentation des perspectives de l’hydroélectricité à 2030 et de la mission que je conduis sur les alternatives à la mise en concurrence des barrages.
Présent au salon, un gros tissu industriel français et isérois autour de la filière hydroélectricité présents pour présenter les dernières innovations pour le développement de la production de la première des énergie renouvelable.
Depuis 20 ans, octobre est le mois de la lutte contre le cancer du sein. Octobre rose est l’occasion d’informer et de sensibiliser le plus largement possible sur le dépistage du cancer du sein, qui touchera 1 femme sur 8 dans au cour de sa vie.
Et le besoin d’information reste immense. Selon la ligue contre le cancer, 1 femme sur 2 méconnaît les risques liés au cancer du sein (53 %), soit 14,8 millions de femmes âgées de 18 ans ou plus. 2 femmes sur 3 ignorent que l’alcool est un facteur de risque majeur du cancer du sein (63 %). 1 femme sur 2 n’identifie pas le tabac comme un facteur aggravant du cancer du sein (49 %).
Bravo aux associations qui font un travail remarquable et portent l’information et l’accompagnement des femmes partout en France
Alors informons encore et encore, faisons progresser la prévention, portons toutes et tous ce ruban rose et rendez-vous sur les manifestations « octobre rose » qui se déroulent partout et sur notre territoire comme à La Mure avec Rose Altitude.