Après de longues journées de débats en séance publique sur le budget de la sécurité sociale, nous avons adopté la deuxième partie du projet de loi pour pouvoir poursuivre le débat. Sans cette adoption, l’examen s’arrêtait là et le texte initial du gouvernement partait au sénat alors même que nous avons obtenu des avancées, certes insuffisantes à ce stade mais qu’il faut consolider.
Nous avons notamment obtenu :
La suppression de la réduction des exonérations de cotisations sociales sur cer tains compléments de salaire (chèques vacances, tickets restaurant, etc.), ce qui protègera le pouvoir d’achat des salariés;
Le maintien des aides à l’embauche dans les territoires d’outre-mer (« LODEOM »), ce qui préservera l’attractivité et la compétitivité de nos territoires dits ultramarins;
Le blocage de l’augmentation des cotisations sur les apprentis, ce qui protégera le pouvoir d’achat des jeunes travailleurs;
La suppression de la création d’une taxe sur les contrats des complémentaires santé, ce qui protégera les malades;
Le dégel du barème de la CSG applicable aux pensions de retraites et aux indemnités chômage, ce qui évitera une augmentation des cotisations sur les retraités et les chômeurs et qui préservera donc leur pouvoir d’achat;
Le retour à l’existant pour les remises des médicaments pour consolider nos pharmacies notamment en milieu rural;
Ce vote pour n’est pas un vote pour le budget, il est un vote pour la poursuite du débat afin de revenir sur le « musée des horreurs » prévu par le gouvernement car en raison de la loi organique, l’adoption de cette partie « Recettes » est nécessaire pour aller examiner la partie « Dépenses ». Nous devons poursuivre le débat avec exigence et volontarisme.