Après la lourde défaite de son camp aux élections européennes en juin dernier, le Président de la République a décidé de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale. Cette dissolution a entraîné l’organisation d’élections législatives anticipées que le camp présidentiel a une nouvelle fois perdu. Une décision irresponsable dans un contexte international particulièrement tendu, à quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui faisait peser le risque de voir l’extrême droite gouverner notre pays.
Fort heureusement, la mobilisation massive des électeurs pour un front républicain a permis d’éviter ce danger et de renforcer le groupe socialiste à l’Assemblée national, fort de 66 députés. Arrivé en tête de cette élection, le Nouveau Front Populaire a proposé une candidate consensuelle et compétente, Lucie Castet, pour occuper le poste de première ministre.
Emmanuel Macron a pourtant décidé d’ignorer les résultats des élections en nommant, trois mois plus tard, Michel Barnier autour d’un gouvernement et d’une coalition ne tenant que par la bienveillance du Rassemblement Nationale qui se refuse à censurer le gouvernement.
C’est ainsi un gouvernement très marqué à droite, sous surveillance de l’extrême droite, qui est désormais au pouvoir en France, en décalage complet avec les messages qui ont été exprimés lors de l’élection législative de juillet dernier.