460 emplois sont directement menacés à Pont-de-Claix par le redressement judiciaire de l’entreprise Vencorex. Les conséquences d’une fermeture du site seraient dramatiques pour l’ensemble des plateformes chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie et leurs sous-traitants.
Le 10 septembre dernier, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire à la demande de son actionnaire thaïlandais qui veut s’en débarrasser, dans un contexte de prix de l’énergie toujours très élevés et de forte concurrence avec la Chine. La seule offre de reprise proposée ne reprendrait que 25 salariés.
Face à l’urgence et à la gravité de la situation, la mobilisation des salariés est totale. Une grève illimitée est aujourd’hui en cours. Les élus locaux sont également très engagés, au-delà des sensibilités, pour sauver les emplois. Je suis intervenue à plusieurs reprises auprès du Gouvernement pour que l’Etat prenne conscience du drame qui se joue, pour tout un territoire et pour l’ensemble de l’industrie chimique française.
Le 8 novembre, le tribunal de commerce de Lyon a accepté de prolonger la période d’observation de la société Vencorex jusqu’au 6 mars prochain. Cette décision laisse plus de temps pour trouver un repreneur et établir une stratégie solide de soutien à ce secteur. Le Gouvernement doit s’engager dans ce sauvetage. Il en va de l’avenir de tout un territoire et de ses habitants.