J’étais présente ce jeudi 25 septembre aux côtés des acteurs isérois du BTP à l’occasion du 14ème anniversaire de la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics de l’Isère organisé par son président Bertrand Converso.

En cette période de grands doutes et de fortes instabilités, c’est une opportunité merveilleuse de rappeler, en regardant dans le rétroviseur, le dynamisme d’une filière solide qui a su faire face dans le passé à de nombreuses crises.

Une filière qui en 140 ans d’existence a dû faire face à de grandes difficultés sociales, économiques, politiques, à des guerres et grandes périodes d’instabilités et d’incertitudes… et qui pourtant s’est toujours tenue debout et a tenu son rang pour construire et reconstruire notre pays.

L’occasion également de saluer les entreprises dont le savoir faire et la mobilisation massive doit permettre à notre pays de répondre présent aux défis de la transition environnementale notamment sur la question critique du logement.

On m’a demandé ce soir d’intervenir sur le lien entre le BTP et les barrages et installations hydroélectriques. Ce qui fait aujourd’hui partie du paysage est le fruit du travail colossal, parfois à la pelle et à la pioche d’entreprises et d’ouvriers qui ont construit de leurs main le patrimoine hydroélectrique auquel nous tenons tant. Du Sautet au Chambon en passant le Monteynard et Grandmaison, ces barrages ont changé le cours des torrents et de notre histoire industrielle pour valoriser les filons de la Houille blanche.

Mais l’histoire entre le BTP et l’énergie hydroélectrique, si important pour l’avenir, s’écrit au présent avec entre autres la centrale hydroélectrique de haute chute de la Sarenne ou encore le site de Romache Gavet.